QUID DU TRAVAIL EN ATELIERS ?

REFLEXIONS AUTOUR DES ATELIERS :

A- Lister pourquoi vous voulez travailler en ATELIERS.

B- Pensez qu'un cours simple ou un double niveau ne s'organisent pas            de la même façon.

C- Equilibrer les ateliers en autonomie et ceux en apprentissage avec           un adulte.

D- Réfléchir à la place des ateliers dans l'emploi du temps.

A- Pourquoi travailler en ateliers ?

*L'intérêt pédagogique principal est le nombre restreint d'élèves par atelier qui permet de bien s'adapter à chacun : cela doit rester un critère essentiel pour réussir le travail en atelier.

Pas plus de 5 élèves/6 grand maximum. Au-delà, l'adulte et les élèves ne font plus du bon travail et tout le monde à l'impression de courir.

Comme les classes sont souvent chargées, il faut à la fois étaler les ateliers sur plus d'une semaine et prévoir en amont 1 ou 2 activités en plus des ateliers.

*Pour les élèves : les ateliers permettent de développer leur autonomie, de travailler à leur rythme et de les obliger à faire des choix.

*Pour l'enseignant : l'adulte peut mettre plus facilement en place la différentiation préconisée dans les instructions officielles de l'éducation nationale et avoir un regard plus précis sur la manière de travailler de chaque élève et sur ses éventuelles difficultés. (D'où les groupes restreints). Selon les élèves inscrits dans l'atelier, l'enseignant peut varier la forme de travail pour une même compétence.

B-Cours simple/cours double

Si l'on a un cours simple (GS ou CP) : le groupe est souvent au-delà de 25 élèves contrairement au cours double ou en principe on "charge" moins les classes : le nombre d'élèves a une réelle incidence pour organiser des ateliers mais on peut tout imaginer même de mélanger les élèves d'un cours double.

Au cours de la journée de classe, on peut avoir différentes sortes d'ateliers :

1- Ateliers dirigés

- Tous les élèves sont en ateliers en même temps : les règles doivent être rigoureuses, sinon ça ne tourne pas !

* entre 20mm 30mm d'atelier. (Maximum)

* En début de matinée.

* Par binôme avec un plateau.

* Pas de choix : l'enseignant donne à chaque binôme ce qu'il doit faire (cela a été pensé en amont selon ce que les élèves ont besoin de travailler).

* Quand l'atelier est terminé, les élèves laissent leur étiquette prénom sur le plateau et prennent soit un livre à leur place, soit un coloriage prévu à cet effet.

* Je regarde les ateliers avec chaque binôme et les élèves valident dans leur cahier de progrès.

Cette formule permet que tous les élèves puissent faire des ateliers à un moment précis.

2- Ateliers en autonomie

On peut aussi installer un cahier d'autonomie avec tous les ateliers que les élèves peuvent effectuer. Ils prennent ce cahier lorsqu'ils ont terminé leur activité dirigée.

Le principe de correction et de validation est le même que précédemment.

Les ateliers peuvent servir de réinvestissements aux notions déjà vues ; les ateliers sont donc autonomes et les élèves peuvent les réaliser seuls (Voir le fonctionnement dans ATELIERS AUTONOMES CP : les outils en CP).

Pour les apprentissages, l'atelier est supervisé par l'adulte.

C- Emplois du temps et ateliers

Peu importe le moment, dans la mesure où les ateliers sont prévus dans l'emploi du temps. En maternelle, c'est quasiment une évidence mais dès que l'on passe en primaire, la notion d'ateliers semble disparaître des emplois du temps. Dommage, car c'est un formidable vecteur de motivation.

Personnellement, en CP, je proposais deux temps minimums d'ateliers par jour : 

-En début de journée, avec tous les élèves ainsi on est sûr de les faire.

-Tout au long de la journée, selon les activités prévues pour les élèves quand on fonctionne avec un cahier d'autonomie et que tous les ateliers ont été expliqués.

En Grande Section, j'avais des ateliers deux fois par jour : 

* le matin pour des ateliers mathématiques et français.

* l'après-midi, pour des ateliers à visées artistiques et découverte du      monde.